Inclusion scolaire difficile… que faire avec le SNUDI-FO79 ?

On le sait, la mission d’enseignement se confronte parfois à des enfants en souffrance, aux comportements violents qui viennent perturber la classe.
Ces situations sont parfois extrêmes et mettent le PE lui aussi en souffrance avec son lot de sentiments d’impuissance face à la situation, d’auto-culpabilisation délétère (quand ce n’est pas la hiérarchie qui vient accuser l’enseignant.e de ne pas tout mettre en place : « Vous avez essayé le coussin de la colère ? Le bâton de la frustration ? Le doudou du réconfort ? … » STOP !!!), de repli sur soi et au bout du bout, d’un inévitable arrêt de travail.
C’est insupportable !

Quand la situation devient intenable, il est urgent que la hiérarchie intervienne et trouve des solutions.

Cette intervention doit se faire bien avant que le ou la collègue ne « craque ». Ce qui est clair, c’est que tout arrêt d’un collègue, pour cause de situation intenable en classe, est, faute d’intervention rapide et efficace, un échec et une responsabilité de la hiérarchie scolaire.

Depuis des années le SNUDI-FO79 réclame aux DASEN que les équipes de circonscription interviennent dès les prémices d’une situation compliquée et intenable. Souvent, l’enseignant.e est renvoyé.e à sa capacité à attendre : tenir bon jusqu’aux prochaines vacances ; attendre la prochaine équipe éducative ; et à la St GlinGlin vous y avez pensé ?…

Autre demande du SNUDI-FO79  : envisager sérieusement toute solution conduisant à une scolarisation partielle de l’élève s’il est inapte à se conformer à la scolarisation en classe.
Les IEN et le DASEN, nous ont souvent répondu que l’accueil de l’élève prime sur toute situation. Et que c’est le médecin scolaire qui doit porter ou pas cette responsabilité.
On sait que dans une circonscription du département, l’an passé, un IEN n’a pas attendu l’avis du médecin pour décréter la scolarisation partielle d’un élève très compliqué.
Comme quoi, parfois les choses sont possibles…

Rappelons ici que le DASEN, en tant qu’employeur, est responsable de la santé morale et physique de tous ses agents (PE et AESH) et que par conséquent, il doit les protéger.

Les consignes du SNUDI-FO79 dans ce genre de situation

 tout de suite contacter le syndicat au snudi.fo79@wanadoo.fr

◊ Écrire au jour le jour (voire heure par heure) les événements survenus dans la journée et relatifs au comportement de l’élève et renvoyer ces alertes à l’IEN tous les jours… en précisant copie au syndicat.

◊ sans interventions de l’IEN et sans trop attendre, renseigner le RSST (Registre Santé Sécurité au Travail).
La/le collègue concerné.e doit se saisir de cet outil important d’explicitation des faits. Détailler la situation, introduire une chronologie des événements et faire une demande finale. L’IEN ne pourra nier qu’il n’est pas au courant.
C’est le RSST qui va rendre visible ce signalement par la hiérarchie et surtout par les représentants des personnels en F3SCT.
La hiérarchie sera, dès lors, dans l’obligation de trouver une solution du fait de cette alerte « officielle ».
Le RSST constitue par la même une protection pour le collègue puisqu’alors, ce n’est plus tout à fait de son ressort mais de celui de la hiérarchie.
Le SNUDI-FO79 peut vous y aider. Contactez-nous.

◊ si, après ces démarches, le PE est laissé seul face à la difficulté, le syndicat pourra en accord avec le collègue, intervenir auprès de l’IEN ou du DASEN avec demande d’audience urgente.

N’hésitez pas une seconde à nous contacter si vous êtes concerné.e par ce genre de situation et surtout ne restez jamais seul.e dans la difficulté : snudi.fo79@wanadoo.fr ou au 06 95 18 68 13